Communication CFTC sur les informations consultations du 1er semestre 2023
Partie 3 : Politique sociale, conditions de travail et emploi : vote défavorable à l’unanimité
Concernant l’évolution de l’emploi, l’expert du CSE a souligné que huit PSE ont eu lieu dans l'entreprise depuis 2005.
En intégrant le PSE/PDV de 2020, les chiffres aboutissent à la suppression de 891 postes, soit 62 % des effectifs.
En totalisant tous les motifs de départ nous constatons une perte de 1 660 personnes sur quinze ans.
Et l’effectif continue de s’éroder, en passant de 921 salariés au 31 décembre 2020 à 838 au 31 décembre 2021, avec 23 entrées, 113 départs, dont 66 au titre du PDV.
Chiffre particulièrement inquiétant : le nombre encore élevé de démissions (14) en 2021, et un total de 285 depuis 2009. Comment ne pas y voir une disparition de l’attractivité de GBT et un mal être certain des salariés qui préfèrent changer d’employeur ?
Ce constat nous paraît d'ailleurs se confirmer avec la hausse très nette des arrêts maladies de courte durée en 2021 : + 165 arrêts de moins de quinze jours, alors qu’il faut noter + 190 arrêts de 15 à 90 jours.
La baisse importante des absences de plus de 90 jours (- 3 018) est due, selon la Direction, au retour au travail de salariés en longue maladie.
Autre point noir majeur en 2021, le disfonctionnement du Hub et les éventuels préjudices financiers qui en découlent, que les salariés ainsi que l’employeur risquent d’avoir subi (approches quantitative et valorisées impossibles en raison du refus du Hub de faire les recherches adéquates !).